Octavius Jean Richnaider : Une Vision Claire Derrière l’Objectif

À chaque éclair de flash, à chaque clic du déclencheur, Octavius Jean Richnaider écrit une histoire sans mots. Ce jeune photographe, né le 12 avril 1994 à Delmas 6 et ayant grandi à Croix-Des-Bouquets, a développé un amour sans borne pour la photographie. Depuis 2018, il s’est plongé corps et âme dans ce métier, sans jamais regarder en arrière.

Une Passion Qui Apparaît Spontanément

Il n’avait jamais imaginé devenir photographe professionnel. C’est un de ses amis, Steevimage, qui l’a introduit dans ce monde. Mais depuis qu’il a mis la main sur un appareil photo, il ne l’a plus jamais lâché. Avec une grande passion et une discipline rigoureuse, il a appris chaque technique, chaque principe, chaque détail qui permet aux photos de raconter une histoire. Ce n’est pas l’école qui l’a formé, mais l’amour et la détermination qui l’ont mené jusqu’ici.

Un Réseau Public Qui Prend Forme

Si vous demandiez à Octavius combien de visages il a capturés à travers son objectif, il ne pourrait pas vous répondre avec précision. Il a déjà travaillé avec de nombreuses personnalités publiques, mais les photos qu’il a réalisées pour Baky sont parmi celles qui l’ont le plus propulsé en termes de visibilité. Depuis ce moment, de nombreux artistes et journalistes ont commencé à apprécier l’esthétique qu’il apporte à son travail.

La Photographie Comme Moyen de Réalisation

Depuis 2019, la photographie est son seul métier. Grâce à elle, il peut réaliser tous ses rêves et subvenir à ses besoins. Il voit ce métier comme bien plus qu’un simple travail — c’est un moyen de concrétiser tout ce qu’il veut dans sa vie. Discipline, passion et amour sont les trois ingrédients qui lui permettent d’avancer chaque jour sur le chemin du succès.

Un Modèle et Un Objectif Clair

Bien qu’il ne se souvienne pas du nom de toutes les personnes qui l’ont inspiré, il continue de rechercher les grands noms du domaine, en particulier un photographe africain qui l’a beaucoup marqué. Son objectif final est de participer à tous les grands événements, qu’il s’agisse de football, de cinéma ou de toute autre grande célébration où ses photos pourraient témoigner d’une époque.

Il est clair qu’Octavius Jean Richnaider n’est pas seulement un photographe, mais un artiste qui met en lumière la beauté de la vie à travers son objectif. C’est un nom à suivre, car chaque photo qu’il prend est un pas de plus vers la réalisation de ses rêves.

JOEH MUSIQUE : L’artiste polyvalent sur le point de marquer la scène musicale

Joethson Hans Magloire, né un 25 novembre à Port-au-Prince, a commencé à chanter dès l’âge de 10 ans. Sa carrière musicale a officiellement débuté en 2018, mais c’est avec son titre à succès “Potel Vini” que le public l’a véritablement découvert. L’artiste, qui se considère avant tout polyvalent, s’est fait une place dans le paysage musical haïtien avec son talent, notamment dans le genre Compas, son domaine de prédilection.

Bien que son parcours musical soit encore jeune, Joethson a déjà marqué des étapes importantes, notamment avec la chanson “Crush Mwen” en featuring avec Teddy Hashtag, qui est considérée comme l’un de ses plus grands exploits à ce jour. Ces succès n’ont cependant pas été sans difficultés. L’artiste confie que le plus grand défi de sa carrière reste de se faire connaître au-delà du fanatisme, qui prime souvent sur le véritable talent. « Parfois, il est difficile de percer, car le fanatisme empêche une véritable reconnaissance des talents », avoue-t-il.

Joethson s’inspire de grands noms de la musique comme Léo et Rayyraymond, qui ont eu un impact majeur dans sa carrière. Mais au-delà de la musique, il se diversifie également en tant que beatmaker, une facette de son travail qui enrichit ses créations musicales. À ce jour, il a six projets disponibles sur toutes les plateformes, mais son premier album et son EP sont encore en préparation, et il prévoit de les dévoiler prochainement.

Avec de nombreux projets déjà en préparation pour l’année en cours, Joethson est plus déterminé que jamais à poursuivre son ascension. “Nous avons beaucoup de projets à venir, et nous les annoncerons au fur et à mesure qu’ils seront prêts à 300%,” affirme-t-il avec enthousiasme.

Entre la passion pour la musique et le soutien de ses proches, notamment sa famille et ses fans, Joethson Hans Magloire continue de rêver grand et de tracer sa voie vers un avenir prometteur dans l’industrie musicale.

Ki Moun Ou Ye – La Clameur de l’Âme Selon Teddy Hashtag et L-Won

Dans un paysage musical haïtien en pleine effervescence, Teddy Hashtag et L-Won s’imposent avec un titre brûlant : “Ki Moun Ou Ye?” Une chanson qui ne se contente pas de séduire par son rythme, mais qui interpelle, qui fouille dans les profondeurs des âmes blessées. C’est une ode à l’incertitude amoureuse, un cri du cœur face à l’illusion et à la désillusion.

Une Quête Identitaire, un Chant de Désarroi

Dès les premières notes, le refrain se répète comme une litanie obsédante :

Ki moun ou ye?
Ki moun ou ye?
I wanna know… Dim kiyès ou ye?

Ces mots résonnent comme une supplique, une interrogation lancinante qui traduit le trouble de l’artiste face à une personne dont l’identité et les intentions restent floues. Teddy Hashtag et L-Won ne chantent pas simplement une histoire d’amour compliquée, ils incarnent cette confusion, ce sentiment de trahison où le cœur refuse de voir ce que l’esprit suspecte déjà.

Une Interprétation Chargée d’Émotion

Le texte est marqué par une narration poignante, oscillant entre incompréhension et lucidité douloureuse :

Kèk jou m pa konprann jès ou
Yo dim ou son w ti pès tou
E yo di m jwe ak kè imen se mès ou

Le doute s’installe. Le protagoniste, perdu entre amour et méfiance, tente de donner du sens aux signaux contradictoires qu’il perçoit. L’accusation implicite est lourde : la personne qu’il aime serait un manipulateur émotionnel, un joueur insensible aux cœurs qu’il brise.

Mais le plus marquant reste cette métaphore aquatique, qui illustre la perte de repères :

M kòmanse santi de pye m nan dlo

L’image est forte. Comme quelqu’un qui s’enfonce lentement, impuissant, pris dans un tourbillon affectif. Le songe devient cauchemar.

Un Flow Maîtrisé, Une Poésie Moderne

Musicalement, Teddy Hashtag et L-Won jonglent habilement avec les sonorités et les silences. Le jeu de questions-réponses entre leurs voix donne une dimension encore plus dramatique à la chanson. Ils ne cherchent pas à imposer un jugement, mais à exprimer une douleur universelle, celle d’un amour qu’on croyait sincère et qui se révèle toxique.

M ba l sa poum te ba l
Afeksyon m ak lanmou m
Tout se pal
Men tout moun ap di m
Li son w vagabòn sal”

Ici, le texte atteint une intensité bouleversante. L’amour donné sans retenue se heurte à la désillusion. Le héros se demande s’il a été aveugle, si les avertissements des autres n’étaient pas fondés. La réalité devient insoutenable.

Entre Mélancolie et Frustration

Bondye fè lè m damou m
Tankon w demon”

L’une des lignes les plus frappantes de la chanson. L’amour, censé être une bénédiction, devient une malédiction. La souffrance transforme le romantisme en poison. La lutte interne est palpable : doit-on croire aux belles paroles, ou écouter les signes du destin ?

Et puis vient la demande finale, presque désespérée :

Kiyes ou ye?
M wè pawol diferan de jan w bouje
Pa di m ou sou jwe…”

L’ultime confrontation. Il ne s’agit plus seulement de comprendre, mais d’exiger une vérité.

Une Œuvre Majeure de la Nouvelle Scène Haïtienne

“KI MOUN OU YE” n’est pas une simple chanson d’amour. C’est une confession brutale, une introspection douloureuse, où Teddy Hashtag et L-Won dévoilent les failles d’un amour destructeur. Leur poésie crue, portée par une mélodie envoûtante, fait de ce morceau un incontournable de la scène haïtienne contemporaine.

Si les fans sont autant captivés, c’est parce que chacun peut s’y retrouver. Qui n’a jamais aimé quelqu’un dont le visage se révélait peu à peu être un masque ? Qui n’a jamais douté de la sincérité d’un amour ?

Avec ce hit, Teddy Hashtag et L-Won ne se contentent pas de faire danser. Ils font ressentir. Ils marquent les esprits.

Et au final, une seule question reste suspendue dans l’air, martelée dans nos cœurs :

KI MOUN OU YE?

Perfect Beat : Un Beatmaker Prometteur Qui Marque l’industrie musicale Haïtienne (HMI)

Depuis quelques années, la musique haïtienne connaît une transformation avec l’émergence de plusieurs beatmakers qui apportent un son unique. Perfect Beat, de son vrai nom Serge Bery Mares, fait partie de ces jeunes producteurs qui imposent leur talent et se hissent parmi les grands noms de l’industrie musicale haïtienne (HMI).

Un Début Marqué par la Passion

Originaire de Lagonav, Ansagalè, Perfect Beat, âgé de 24 ans, s’est lancé dans la production musicale en début 2018. Bien qu’il ait grandi dans un environnement religieux, il n’a pas évolué dans la musique d’église. Très vite, il s’est intéressé à la composition instrumentale et a affiné son style en s’inspirant de beatmakers reconnus tels que Zaytoven, Magic Touch et Sousbit.

Une Percée Remarquable dans l’HMI

Perfect Beat s’est fait connaître grâce à des productions qui ont marqué les esprits, notamment “Solo” et “Plat Complet” de Wendyyy, qui ont propulsé son nom dans l’industrie musicale. Sa capacité à créer des sons percutants et innovants lui a permis de collaborer avec plusieurs artistes de renom tels que Fantom, L-Won, Teddy H, MechansT, Sarodj Bertin, Steves J. Bryan, G-Five, et bien d’autres.

Un Style Varié et une Passion pour les Instruments

Contrairement à certains beatmakers qui se spécialisent dans un genre précis, Perfect Beat explore plusieurs styles musicaux. Actuellement, il concentre son travail sur les Afrobeats et les sonorités caribéennes, tout en intégrant des éléments instrumentaux qui rendent ses productions uniques. D’ailleurs, il joue lui-même de la guitare, un instrument qu’il incorpore dans plusieurs de ses instrumentaux.

Des Ambitions au-delà de la Musique

En dehors de la musique, Perfect Beat est un grand lecteur et aime s’immerger dans de nouvelles expériences. Mais son plus grand rêve va bien au-delà de sa carrière personnelle : il aspire à voir les jeunes Haïtiens développer pleinement leur potentiel et contribuer à un véritable changement pour l’avenir du pays.

Avec son talent et sa détermination, Perfect Beat continue d’imposer son empreinte dans l’HMI et s’affirme comme l’un des beatmakers les plus prometteurs de sa génération.

Franck Étienne fait son dernier voyage

Port-au-Prince, jeudi 20 février 2025, Haïti a perdu l’un de ses plus grands esprits créatifs, écrivain, poète, musicien et artiste Jean-Pierre Basilic Dantor Franck Étienne d’Argent, décédé à l’âge de 88 ans. Cette personnalité exceptionnelle, qui a marqué la littérature et l’art haïtiens pendant plusieurs décennies, nous a quitté, mais ses paroles perdurent.

Surnommé « L’Homme de Sept Noms », Franck Étienne était un écrivain hors pair. Ses livres, sa poésie et ses pièces de théâtre portaient la réalité et les rêves du peuple haïtien. Sous sa plume, nous avons trouvé la force, la révolution et l’amour de notre culture. Ses œuvres, comme Ultravocal, Dezafi, Les Désastreuses Aventures de Tante Nini et bien d’autres, l’ont placé parmi les plus grands écrivains de la Caraïbe et du monde.

Un esprit qui ne disparaîtra jamais

De plus, Franck Étienne était un peintre, un philosophe et un leader d’opinion qui repoussait constamment les limites. Ce n’est pas un petit héritage qu’il laisse aux générations futures. Sa mort est une grande perte pour la littérature, l’art et toute la culture haïtienne, mais l’espoir reste vivant, car son œuvre continuera d’inspirer tous ceux qui aiment les mots, la lumière et la révolution.

Haïti pleure aujourd’hui, mais Haïti chante aussi, car Franck Étienne ne mourra jamais.

Carl Emile : Entre Foi et Musique

Né un 22 août à Fermathe (Commune de Kenscoff), Émile Ermilus Carl Heinrich est un artiste profondément inspiré par sa foi. Son amour pour la musique remonte à l’enfance, mais c’est au sein de la chorale des enfants de son église qu’il découvre véritablement son talent et sa vocation.

Un Parcours Musical Porté par la Foi

Lancé officiellement en 2016, il s’impose progressivement dans le monde de la musique chrétienne. Ses premiers morceaux, “Mwen Bezwen Fòs” (2019) et “Men Ka Pa m Nan” (2024), témoignent de son engagement spirituel et de sa volonté d’impacter les âmes. La sortie de “Men Ka Pa m Nan” en 2024 marque un tournant majeur dans sa carrière, avec des témoignages poignants sur l’influence de sa musique dans la vie de nombreux croyants.

Un Artiste Inspiré et Polyvalent

Issu d’une famille chrétienne, Émile s’épanouit dans plusieurs styles musicaux, bien qu’il privilégie aujourd’hui le worship. Influencé par des figures emblématiques telles que Kirk Franklin, Michael Jackson, Salomon Lira, Bélo, Aretha Franklin et Marvin Sapp, il développe une approche unique, alliant profondeur spirituelle et excellence musicale.

En plus d’être chanteur, il est également batteur et compositeur, écrivant pour d’autres artistes. Son parcours est marqué par la sortie de son EP “BENEDIKSYON” en octobre 2020, disponible sur toutes les plateformes.

Une Vision et des Objectifs Clairs

Parallèlement à la musique, Émile exerce en tant que chirurgien-dentiste, prouvant ainsi sa polyvalence et sa détermination. S’il n’a pas encore eu l’opportunité de performer en live, il reste convaincu que le bon moment viendra.

Son plus grand rêve ? Voir sa musique toucher et sauver un maximum d’âmes, afin que plus de personnes découvrent la puissance et les bienfaits de Dieu. Il considère Salil comme son mentor, un guide présent dès les débuts de sa carrière et avec qui il prend toujours plaisir à collaborer.

Un Engagement Inébranlable

Émile ne perçoit pas son parcours comme un simple engagement dans le secteur évangélique, mais plutôt comme une connexion directe avec Dieu. Malgré les défis, il avance avec foi, soutenu par ses proches, qui ont fini par comprendre et encourager sa vocation.

Avec une passion indéfectible et un message puissant, Émile Ermilus Carl Heinrich continue de tracer son chemin, déterminé à faire de sa musique un véritable canal de transformation spirituelle.

👉 Retrouvez-le sur toutes les plateformes sous le nom de Carl Emile Official et suivez son parcours inspirant !

Nou Pèdi premye kanaval solo Mr. Blue Haiti: se yon omaj ak tout tradisyon nou pèdi yo

Kanaval se yon tradisyon ke anpil Ayisyen pa janm negosye. Nan moman sa a, moun nan diferan domèn fè anpil kòb, sitou bò kote atis nou yo. Epòk sa pote anpil bèl opòtinite, e se nan moman sa anpil atis pwouve kapasite yo plis, sa ki pèmèt gran piblik la fè konesans ak yo atravè mereng kanavalès yo sou pakou a. Si yon atis soti yon bèl kanaval epi li fè yon gwo hit nan yon ane, li ka tou di ke rès ane a ap bèl nan men l paske nan epòk sa, nou souvan dekouvri anpil atis nan HMI la.

Sa fè plizyè ane depi pèp Ayisyen an pa t ka danse kanaval akoz pwoblèm ensekirite ki te grav anpil. Pèp la te gen yon nostalji, yo te anvi danse. Ebyen, Ministè Kilti a te anonse ke pou ane 2025 lan, kanaval la ap fèt nan vil Fòlibète.

Aprè anons sa a, plizyè atis ak gwoup mizikal te pran chemen estidyo pou yo kapab mete deyò mereng kanavalès yo. Pami yo, nou jwenn Mr. Blue Haiti, yon jèn atis k ap milite depi kèk ane nan HMI la, ki mete deyò premye mereng kanavalès li.

Nou Pèdi” se tit Mr. Blue chwazi avèk anpil atansyon. Selon Mr. Blue Haiti, kanaval sa a se yon referans a sa peyi a te pèdi pandan tan lontan. Kanaval “Nou Pèdi”, premye kanaval solo Mr. Blue Haiti, li se yon omaj a tout tradisyon nou pèdi yo.

Kanaval ayisyen an se pa sèlman yon selebrasyon mizikal, men se yon moman pou sonje, selebre eritaj epi reflechi sou sa nou ye kòm nasyon. Se nan kad sa, atis la, Mr. Blue Haiti, vrè non li se Moise Marcel Junior, soti premye kanaval solo li: “Nou Pèdi”. Tit sa a li pa t chwazi l o aza; li pote yon chay emosyonèl ki rann omaj a tout sa peyi a te pèdi pandan tan lontan, soti nan tradisyon kiltirèl, eritaj, e menm lespri kolektif ki te fè nasyon an inik. Mr. Blue Haiti pa sèlman ap selebre kanaval la, men li sezi yon opòtinite pou pote yon mesaj fò sou enpòtans sa yo ki te fè peyi a inik ak sa ki ka toujou genyen valè. Tit “Nou Pèdi” pa sèlman pale de yon mank, li se yon apèl pou rekonstwi sa peyi a te genyen, e li se yon plededwaye pou restorasyon nan tout sa nou te pèdi pandan tan difisil yo.

“Nou Pèdi” se yon tit ki sòti nan kè Mr. Blue Haiti, yon atis ki santi anpil kè sote sou sa peyi a te ye nan tan lontan, e ki pa ka fèmen je sou jan n ap inyore yon seri tradisyon ki te fè fyète nou kòm pèp. Kanaval sa a se pa sèlman yon selebrasyon mizikal, men se yon apèl fò pou refleksyon sou jan anpil bagay nan kilti nou ap disparèt. Mr. Blue Haiti eksplike, “Pou janm wè peyi a pèdi tout sa li te posede kòm tradisyon ak eritaj. Mwen te di, si m ap fè yon kanaval, se tit sa sèlman m te ka bay. E menm si m te bay yon lòt tit, li toujou t ap sanble avèk tit ‘Nou Pèdi’ a.” Li se yon fason pou fè sonje tout sa ki te fè peyi a inik e ki sòti nan tradisyon nou yo. Li se yon refleksyon sou sa nou te genyen, sa nou pèdi, ak sa nou dwe kontinye prezève.

Se premye fwa Mr. Blue Haiti pwopoze yon kanaval solo, e sa gen anpil siyifikasyon pou li. Li soti nan yon anviwònman kote li te toujou renmen tande kanaval, men li te deside ke ane sa a ta dwe moman pou li pwouve tèt li kòm yon atis endepandan. Nan pwen sa a, li te deside mete sou pye yon kanaval pou tout moun wè ke li kapab pote yon nouvo valè nan tradisyon kanaval la.

Malgre sitiyasyon peyi a ak mank de sipò finansye, Mr. Blue Haiti te fè kanaval la poukont li. “Non, mwen pa jwenn sipò antrepriz; tout bagay fèt a fòs mwen,” li fè konnen. Sa se yon temwanyaj de detèminasyon, paske li te vle fè yon kanaval ki pou make istwa, yon kanaval ki pote yon mesaj fò. Se yon kanaval ki sòti dirèkteman nan kè li, nan pasyon li ak nan sa li kwè kòm yon misyon pou prezève sa peyi a te ye anvan tout bagay te kòmanse vin lèd konsa nan peyi a.

Mr. Blue Haiti te toujou renmen tande kanaval ki te deja fèt yo, men li pa t pran sa k te deja fèt kòm yon modèl. “Non, mwen pa t enspire pa okenn atis oswa gwoup. Mwen pa t tande okenn kanaval jiskaske mwen ka fè yon bagay ki inik, yon kanaval ki soti nan kè mwen e ki pote pwòp mesaj mwen.” Sa ki te enpòtan pou li se pa sèlman pote bèl mesaj nan mizik la, men tou sa li te vle di ak kanaval sa a. Li te montre anpil moun kapasite li kòm yon atis pou l fè on kanaval, e malgre difikilte yo, li te montre ke li ka fè yon kanaval avèk fòs pèsonèl li ak talan l. Kanaval li a gen yon vayb ki vrèman bèl e li akonpanye l ak yon bèl videyo tou.

Mr. Blue Haiti se yon enjenyè son ak beat maker, li fè konnen ke se pa li ki fè enstrimantal kanaval la, men se li menm ki travay dirèkteman nan miksaj la. “Se pa mwen ki fè enstrimantal kanaval la, men se mwen ki mixer kanaval la,” li di.

Nou Pèdi  sèvi kòm yon kanaval ki renouvle, ki onore tradisyon nou yo epi ki pèmèt tout moun sonje sa ki te bon nan peyi a. Mr. Blue Haiti montre ke, malgre tout defi ak obstak, toujou genyen espwa – yon dezi pou rann sa yo te pèdi tounen nan lavi ak nan tradisyon. Se yon apèl fò pou tout Ayisyen, pou nou pa janm bliye sa ki fè nou inik kòm pèp, e pou n kontinye lite pou sa nou kwè.

“Nou Pèdi” se yon kanaval ki pwouve ke atis yo toujou gen kapasite pou pote chanjman, menm nan pi gwo defi.

 

LINDOR Guy Will Bensley : L’Œil Derrière l’Objectif

Dans le monde dynamique de la photographie en Haïti, LINDOR Guy Will Bensley s’impose comme un talent à suivre. Né le 7 février et grandi à Hinche, il découvre sa passion en 2019, presque par hasard, lors d’un projet avec des amis en informatique. Ce jour-là, il choisit la photographie, sans savoir que cette décision allait transformer sa vie.

Un Parcours Bâti sur la Passion et l’Apprentissage

Autodidacte, il se forme à travers des ressources en ligne, notamment via YouTube (École de vidéaste, Som Picture). Son désir d’apprendre le pousse à expérimenter tous les styles : studio, naturel, événementiel, portrait, famille et même artistique (nude). Mais ce sont ses photos studio qui captivent le plus son public et lui permettent de se démarquer.

Des Rencontres Marquantes

Son talent attire rapidement l’attention. Il collabore avec plus de 15 artistes et personnalités publiques, parmi eux Fantom, Solis, Djoulie Best, Chedy, Pic et Lover Jay. Sa plus grande fierté ? Avoir réalisé des photos pour 47 Gshit, largement utilisées par les médias du HMI et les affiches promotionnelles des artistes.

Une Inspiration qui Vient des Grands

Pour perfectionner son art, Bensley s’inspire de 001 Photography et puise dans le style de Grave Oficial, Danie et Halissa pour affiner ses techniques. Grâce à cette influence, il parvient à offrir des clichés d’une grande qualité, gagnant ainsi la confiance des artistes et des journalistes qui sollicitent ses services.

Un Rêve d’Expansion Internationale

Fondateur de W-STUDIO PHOTO, Bensley ne compte pas s’arrêter là. Son plus grand rêve est de faire de son studio une référence mondiale, avec plusieurs succursales à l’international. Il aspire également à transmettre son savoir à travers une école de photographie, disponible à la fois en ligne et en présentiel.

Avec l’amour de son métier et une ambition sans limite, LINDOR Guy Will Bensley façonne peu à peu son empreinte dans le monde de la photographie. Ce n’est que le début d’une aventure prometteuse.

Prince Leley Photography: Capturer l’Instant, Immortaliser l’Émotion

Dans l’univers de la photographie en Haïti, Octavius Widley Loubensky s’impose peu à peu comme un talent incontournable. Né un 20 juillet à Croix-des-Bouquets (Cottard), il façonne son art avec passion, transformant chaque cliché en une histoire vivante.

Une Passion Qui Date de Loin

Depuis son enfance, Octavius a toujours été attiré par la photographie, même sans appareil professionnel. Il prenait des photos sur son téléphone, cherchant instinctivement le bon angle, la bonne lumière, la meilleure émotion à figer. Ce n’est qu’en 2020, après une formation à Croix-des-Bouquets, qu’il décide d’exploiter pleinement son talent et d’en faire un métier.

Un Parcours Guidé Par L’Excellence

Avec le temps, Octavius perfectionne son style et attire de plus en plus l’attention. Il a déjà travaillé avec 20 personnalités publiques, mais c’est une photo réalisée pour James Promo Lakay TV qui lui a véritablement ouvert les portes du succès. Pourtant, il reste humble et fier de son parcours :

Chaque photo est une partie de moi. Je mets mon cœur dans ce que je fais, et c’est ça qui fait la différence.”

Une Vision Artistique Bien Affinée

Octavius ne se contente pas de prendre des images. Pour lui, la photographie est un art qui capte l’instant avec émotion et sincérité. Son modèle d’inspiration, Steewender Photography, l’a poussé à aller encore plus loin dans son approche. Il joue avec la lumière et l’ombre pour donner à chaque cliché une profondeur unique, rendant chaque image inoubliable.

Au-Delà des Images, Des Rencontres Inestimables

Son plus grand exploit dans la photographie ? Les personnes qu’il a rencontrées grâce à son art. Pour lui, chaque séance photo est une opportunité de créer des liens, d’échanger et d’apprendre. La confiance que lui accordent ses clients ne repose pas uniquement sur son talent, mais aussi sur sa manière de travailler, empreinte de respect et de professionnalisme.

Un Rêve Qui Dépasse Les Frontières

Octavius ne compte pas s’arrêter là. Son ambition est grande : faire de “Prince Leley Photography” un nom reconnu à l’international. Avec son regard aiguisé, son amour pour son métier et son désir constant d’innover, il est bien parti pour marquer le monde de la photographie haïtienne et au-delà.

Jay Ti Tanbou: Yon jèn Tanbourinè ki degaje anpil enèji lè l ap jwe

Mizik Ayisyèn nan se yon richès kiltirèl ki sòti nan yon melanj ak estil tradisyonèl epi modèn. Pou yon gwoup mizikal byen jwe on estil mizik, li bezwen prezans tout mizisyen ki jwe enstriman de baz yo pou konbine son yo ansanm, pou bay yon son ki agreyab. Se pou sa, Jay Ti Tanbou, yon tanbourinè ki soti Jakmèl e ki gen yon lanmou espesyal pou tanbou, toujou bay tout li menm nan kèlkeswa aktivite l ap jwe a, e li toujou kite tras li.

Vrè non li se Jerry Roy, li fèt nan Pòtoprens Ayiti, nan dat 18 novanm 1987. Se depi an 1997, lè li te tou piti, li kòmanse jwe nan legliz St. Anne. Se la li te dekouvri ke li gen yon pasyon pou tanbou. E depi nan legliz sa, Jay Ti Tanbou te jwenn espas pou devlope kapasite li nan jwe. La, li te fè premye eksperyans li nan jwe tanbou, e sa pa t pran l tan pou l adapte rapidman paske li te gen lanmou pou li depi l te tou piti.

Li kòmanse jwe pwofesyonèlman an 2015, lè li te fè pati de yon gwoup ki pote anpil anbyans e trè popilè nan endistri a, ki se SOFAR BAND. Nan gwoup sa a, Jay Ti Tanbou te kòmanse montre kapasite li kòm yon tanbourinè ki gen yon sans ak yon gou ekstraòdinè ki te fasilite l jwe lòt mizik ak lòt estil. Aktivite sa yo te pèmèt li jwenn gwo popilarite, sa ki te pèmèt li kolabore ak anpil lòt atis.

Li fè pati de plizyè djaz ak bann ki gen gwo renome nan endistri a. Lè l ap jwe, li toujou ap pote nouvo kreyativite, espesyalman nan jwe konpa ak tandans bann a pye yo. Li te jwe nan djaz tankou: Bèl Konpa de Jakmèl,  Bèl Groom, Take-off  ak anpil lòt ankò.

Se pa sèlman mizisyen legliz ki te enspire Jay Ti Tanbou. Li te enfliyanse pa anpil  gwo mizisyen ki te ba li anpil enspirasyon, tankou Shaba. Enspirasyon sa yo te pèmèt li devlope yon estil pwòp a li menm epi li te kontinye travay sou teknik li ak inovasyon nan jwe tanbou.

Jay Ti Tanbou se yon atis ki renmen diferan estil mizikal. Li se yon moun ki konnen kijan pou l balanse ant konpa ak tandans band à pied, ki se yon estil ke li bay plis enèji lè l ap jwe  yo. Jay Ti Tanbou ka jwe nenpòt estil ki mande yon ritm ki fò ak yon gwo kapasite pou kontwole tanbou a.

Jay Ti Tanbou pa limite sèlman nan mizik. Li fè anpil lòt bagay andeyò mizik la tou. Li gen yon diplòm nan Elektrisite, sa ki montre ke li gen kapasite nan lòt domèn tou. Anplis de sa, li gen yon talan nan videyografi, li fè anpil bèl videyo tou.

Jay Ti Tanbou se youn nan jèn tanbourinè ki ap monte ak fòs nan endistri mizikal la. Li ap travay chak jou pou l ka bay pi bon pèfòmans. Avèk pasyon li, devouman ak kapasite inik li nan jwe tanbou, li kontinye kite yon gwo mak nan mizik ayisyen an.